Pas à rougir !!

Non, on n’a pas à rougir de cette 1^ère défaite de la saison. Vraiment pas.

Notre équipe de PNF recevait Cannes ce samedi à 20h45. Si Cannes a obtenu un excellent résultat le week-end dernier face à La Farlède (36-13), elles restaient alors sur une sévère défaite à Nice contre l’ASBTP (38-24). De notre côté, nos 2 premières rencontres se sont soldées sur 2 belles victoires face à Sanary (38-24) et Grasse (46-32).

Mais la Ligue, cette saison, a mis en place un calendrier pour la PNF qui « ne colle pas » à celui des championnats Nationaux. Et, le hasard a voulu que le HBDC soit l’équipe la plus concernée par cette décision… A commencer par la réception de Cannes, donc, alors que son équipe 1^ère qui évolue 4 niveaux au-dessus, en N1F, était au repos.

C’est sans surprise que l’équipe alignée par notre adversaire du jour n’était pas la même que lors des 2 premières journées du championnat. Une équipe jeune, certes, et très talentueuse où 5 joueuses (sur 12 présentes sur la feuille de match) évoluent en N1F depuis le début de la saison. Dont une excellente Gardienne de But qui évolue depuis plusieurs saisons en N1F et en D2F. En fait, il s’agit (à quelque chose près) à la composition alignée en Coupe de France Nationale où le club de la Croisette a décidé de mettre ses cadres au repos, et elles ont, par 3 fois, infligé de lourdes défaites à leurs adversaires du jour : 18-33 à Val D’Argens (N3F), 17-28 à Antibes (N2F) et 25-45 à La Crau (N3F). A chaque fois à l’extérieur.

Autant dire que la tâche de nos filles est quelque peu ardue.

Notre composition d’équipe est bien loin de la jeunesse adverse : 34 ans de moyenne d’âge, les 2/3 sont des mamans (en tout, 13 enfants de joueuses sont dans la tribune à les encourager !!). Nous le savons, nous allons souffrir et faire beaucoup d’efforts face à cette très très belle équipe.

L’entame nous le démontre de suite. Avec un 7 majeur qui comprend toutes ses joueuses qui évoluent au-dessus, on prend l’eau d’entrée : 2-6 en 4 mns où le coach prend un temps-mort très précoce. Il faut d’emblée éviter le carnage. Ça joue à 200 à l’heure. On n’a pas l’habitude d’une telle adversité. Mais le tableau d’affichage enfle encore : 4-14 pour Cannes à la 15’.

Mais nos filles, fidèles à elles-mêmes, ne lâchent rien. Mieux, on revient légèrement au score, ce qui semblait complètement inconcevable sur le 1^er quart d’heure. On atteint la mi-temps à 7 buts de Cannes alors que nous avions le ballon du -5 qui nous tendait les bras, la GB adverse faisant un nouveau bel arrêt et envoyant une énième relance pour nous maintenir à cette distance : 15-22.

Dans le vestiaire, le discours est encourageant. Nous savons bien qu’il sera impossible de remonter cet écart. Quoique, sur un malentendu…    ;)

Le plus important est d’aller au-delà de la fatigue, le rythme est effréné.

Et pourtant, on reprend d’entrée par un 2-0 en notre faveur (17-22) ! Certes, les jeunes cannoises, toujours emmenées par leur excellente gardienne, reprennent vite l’ascendant et nous infligent un 12-3 en moins de 10’ : 20-30.

Il reste ¼ d’heure. La fatigue est à son paroxysme. Nos filles sont exténuées. On n’a plus la force de réduire cet écart qui va, jusqu’à la fin du match, continuer à progresser pour finir sur le score de 28-44 en faveur des cannoises, même si nos filles ont continué à jouer et à attaquer.

Finalement, quand on regarde d’un peu de plus près, nous n’avons guère pris « plus cher » que les autres équipes en Coupe de France.     ;)

Un peu d’ironie ne fait pas de mal. Il est surtout important d’être fiers de ce l’on a produit. Et au HBDC, ce n’est pas la 1^ère fois que l’on rencontre des adversaires renforcés. Nous pouvons surtout regretter de n’avoir pas pu nous évaluer face à une équipe semblable aux 2 premières journées du championnat, sans, évidemment, aucune garantie sur le résultat final.

Nous avons désormais 2 week-end de repos avant d’affronter, en Coupe de France, une autre redoutable équipe : l’ASBTP Nice, favorite à la montée en N3F. Rendez-vous le samedi 4 novembre à 20h30 dans notre gymnase.

Le mot du coach sur cette rencontre :  « En recevant le calendrier en juillet, j’avais de suite remarqué ses incohérences. Et je savais très bien, depuis longtemps, que l’on souffrirait sur cette rencontre. Que ce soit clair, je n’ai absolument rien contre Cannes qui fait un excellent travail sur ses jeunes et sa formation. Mais je suis très remonté contre notre ligue. L’équité sportive n’est en rien préservée. Le handball féminin souffre et ça fait des années que tout est incohérence. Mais cette année, c’est le pompon : modification du règlement de PNF une semaine avant le début du championnat, inconnues quant à la configuration des championnats la saison prochaine. Ça va tout simplement à l’encontre du règlement fédéral !!! Pourtant, cela fait depuis avril 2016 que l’on connait les modifications des championnats nationaux féminins ! Mais pour revenir sur mon équipe, je suis très fier de ce qu’elle a produit. On a une équipe de qualité pour ce championnat de PNF. Et un état d’esprit qui colle très bien à notre club et ce que nous essayons de maintenir depuis notre création. Mais il est certain que nous sommes encore loin du niveau de Nationale et n’en avons pas la prétention… »