Cruelle défaite

Après ce match contre BTP Nice de ce dimanche 13 mars, on a le sentiment profond qu'on n'y arrivera pas. Comment peut-on laisser filer ce match comme ça ? Comment peut-on avoir de tels passages à vide durant ce match ?

Certes, l'adversaire du jour est 2ème du classement grâce à un début de saison en fanfarre. Mais il doute actuellement, tout comme nous, enchainant les défaites en championnat alors qu'il était prétendant à la montée. Même si on connaissait la qualité de cette équipe et de son coach, on espérait pouvoir leur tenir tête. Car depuis 2 saisons et notre montée en PNF, on les embête vraiment, loin des prestations que l'on faisait contre elles avant (on se rappelle d'un cinglant -15 l'année de la montée en coupe de la ligue). Malheureusement, on perd toujours à la fin alors que l'écart se ressert. Déjà, au match aller, on avait de très gros regrets (défaite 17-14) devant tous les inmanquables que nous avons loupés, même si, dans le jeu, on éprouvait plus de difficultés.

Mais cette fois, ce dimanche, le scénario est tout autre. C'est nous qui, en attaque placée, trouvons le plus de solutions. Et ce malgré une défense très agressive et compacte. On mène rapidement 2-0 puis 5-3 avant de prendre un cinglant 5-0 devant un nombre incalculable de balles "données" à l'adversaire qui n'a plus qu'à mettre le ballon au fond des filets sur contre-attaques individuelles. Ce n'est pas faute, pourtant, d'avoir prévenu les filles de leurs gourmandises sur les trajectoires. Le manque de profondeur dans le jeu a permis BTP de gratter un maximum de ballons. Heureusement, notre défense tenait bon, malgré quelques erreurs sur les ailes, si bien que les niçoises marquent peu sur jeu placé. Après un changement opportun, le groupe repart de l'avant et confirme bien que la motivation est là, que malgré ses doutes il s'arrache toujours. Si bien qu'on repasse devant à la pause, 13-12.

Le retour du vestiaire est à l'image du passage à vide de la 1ère période, on reprend un 5-1 pour être mené 18-14 à la 40', toujours sur de nombreuses pertes de balles auxquelles viennent s'ajouter des inmanquables (pénalties loupés, tirs 6m au centre...). On repart encore de l'avant pour revenir au score car, encore, l'équipe ne lâche pas. On mène d'un petit but, 21 à 20, il reste 2 mns. Mais là encore, un perte de balle permet aux niçoises d'égaliser. Puis une faute bien évitable leur permet d'avoir un pénalty à 40 seconde du terme, qu'elles transforment, elles.

On laisse donc filer ce match, encore un. On a loupé 3 pénalties dans la partie, entre autres choses. Alors que nos 2 précédents matchs on pensait avoir réglé ce problème. On a le sentiment que l'équipe panique. Si elle retrouve souvent les ressources nécessaires pour revenir, au money-time on se plante. Sur 11 défaites cette saison, on en enregistre 6 de moins de 3 buts, toutes perdues dans ce fameux money-time. Tant qu'on n'aura pas résolu ce souci, on n'arrivera pas à espérer réellement le maintien qui est vraiment compromis. Il ne nous reste plus que 4 matchs. On va tenter un miracle mais il n'arrivera que si le groupe gagne en confiance et en sérénité. Et ce type de performance n'est pas fait pour aider...