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« JE N’AI JAMAIS VU CA ! »

Drôle de samedi pour nos séniores filles.

Explications du coach :

« Jamais je n’ai vécu ça, depuis 25 ans que je fais ça…

Ça commence jeudi soir, où une joueuse de la 2 m’apprend qu’elle ne sera pas là, s’ajoutant ainsi aux absences déjà prévues (4 blessées et 1 en we). Et là tout s’enchaine : 5 filles malades s’annoncent absentes pour le week-end. Pas de quoi faire 2 équipes, du coup. On est obligé de déclarer forfait en PERF, au dernier moment, ce qui m’ennuie fortement. On doit aussi faire face à 2 incertitudes, Claire et Alex qui ont des pépins physiques, on ne sait pas alors si elles vont pouvoir tenir leur place. Mais ce n’est pas fini : vendredi soir tard, une joueuse cadre part aux urgences pour son fils très malade (heureusement, tout va bien maintenant), et une autre, samedi matin, qui ne peut finalement pas venir suite à des problèmes de santé, encore.

24h de folie quand on doit préparer un match. On compose donc une équipe mixte, de joueuses de la PNF et de PERF. Autant dire que pour rencontrer Cannes, jeune et belle équipe, on sait que ce sera compliqué.

Mais c’est la vie de notre équipe. Et malgré tout, je n’en changerai pas.

En tout cas, ce fut un week-end avec beaucoup d’émotions, car je me suis inquiété pour elles. Pas pour le match. Ça, ce n’est pas grave. Et les filles, sur le terrain, ont fait de leur mieux dans de telles circonstances. »

 

Revenons donc sur cette rencontre, quelque peu particulière.

Cannes alignait une équipe jeune et talentueuse.

La consigne a été de ne pas chercher, dans un premier temps, à répondre au rythme imposé par ces jeunes. On ne pourrait pas tenir. Notre moyenne d’âge dépassant les 36 ans…

Nos filles ont cherché à jouer à l’ancienne, évitant ainsi l’hémorragie en 1ère mi-temps. Quand on voit le jeu rapide des cannoises nous dépasser à chaque fois, on reste tout de même au contact. A la 28’, on est encore à -1 : 14-13. Malheureusement, on prend un 3-0 dans les 2 dernières minutes sur perte de balle et contre-attaques. On arrive à la pause sur le score de 17-13.

La 2ème période est plus compliquée, physiquement évidemment. Cannes creuse l’écart progressivement. Si on ne lâche rien, avec nos armes du moment, on cède sur le score de 38 à 26.

La pause de 3 semaines, on l’espère, fera du bien au groupe qui pansera ses plaies. On devrait récupérer tout le monde. Car depuis ce début d’année 2018, les tuiles s’enchaînent…