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Frustrant !

FRUSTRANT !

 

Après la déroute qui a précédé la trêve de 3 semaines (défaite face à une équipe de Cannes renforcée en championnat), on attendait avec impatience cette rencontre de Coupe de France à domicile contre un (le ?) ténor de notre championnat, l’ASBTP Nice. L’occasion pour nous de nous situer un peu mieux. Mais la préparation de ce match a été contrariée par de nombreuses absences aux entrainements et, surtout, au match lui-même : 4 dont 3 présentes dans le 7 majeur depuis le début de saison, rien que ça.

L’intégration de joueuses absentes depuis un long moment ne facilite rien pour les automatismes. Les rotations sur les postes d’arrières s'avéreront compliquées. On est obligés de composer et de perturber les habitudes de certaines joueuses.

Mais ce n’est pas tout… Oumi, qui n’a pas pu s’entrainer de la semaine pour raison professionnelle, arrive complètement exténuée du travail…

Face à cet adversaire qui aligne une équipe, sur « le papier », bien supérieure à la notre, on sait que notre tâche sera ardue. Il est cependant hors de question de se laisser abattre.

 

Le match commence tambour battant. Les équipes se rendent coup sur coup, ou plutôt but sur but, ne dépassant jamais 1 but d’écart dans un sens comme dans l’autre. Si les Collines prennent 2 petits buts d’avance 6-4 puis 7-5 à la 10’, de nombreuses pertes de balles simples nous empêchent de les conserver, BTP nous passant même devant 7-9 à la 15’.

Un gros manque de rigueur défensive mais aussi avec le ballon nous met dans l’embarras. Si l’esthétique de jeu n’est peut-être pas de notre côté, le cœur est là et bien là ! On ne lâche pas et on recolle au score, 11-11 à la 20’. Si les niçoises reprennent 2 buts d’avance, le HBDC arrive à revenir encore à 30 secondes de la fin (16-16) mais prend un dernier but pour arriver à la pause avec une unité de retard : 16-17.

Dans le vestiaire, on tente de régler quelque peu la défense, mais aussi des gestes individuels. On perd trop de ballons bêtement, trop de cadeaux pour notre adversaire qui ne nous permettent pas de garder une certaine sérénité.

 

La reprise repart sur le même rythme. On assiste toujours à un chassé-croisé. Mais à la 43’, Hanne, notre demi-centre, se blesse à la cheville en défense alors que l’on menait 23-22. Tout allait basculer à ce moment-là. On est obligé de composer, encore. Mais c’est compliqué. Les niçoises prennent de l’avance et, cette fois, la conserve (28-34 à la 56’). Pour ne pas aider, Killah perd une lentille sur un contact alors qu’elle inscrit tout de même le but. On est obligé de la sortir. On « bricole » encore, le temps de remettre une nouvelle lentille. Mais on ne lâche toujours pas, même si l’on sait que le match est quasiment perdu. Oumi, hors de forme et « cramée », aimerait sortir mais continue à pousser avec ses co-équipières pleines de courage. Le HBDC finira le match à 3 buts des niçoises supérieures. Une défaite amère, après s’être bien battus face à l’adversité du jour : 33-36.

Si on peut être fiers d’avoir fourni autant d’efforts, toute l’équipe est très frustrée de cette défaite. On a eu tellement de pépins avant et pendant le match, on a fait tellement d’erreurs techniques, que, finalement, avoir été aussi proche de la victoire est effectivement très décevant. La blessure d’Hanne qui sera absente pour plusieurs semaines nous attriste également beaucoup.

On doit souligner l’état d’esprit irréprochable de toutes les joueuses des Collines, des filles qui ont eu peu voire pas de temps de jeu et ont bien aidé l’équipe en répondant présent.

Et si nous  ne parlons jamais de l’arbitrage, nous tenons mettre en avant la qualité de l’officiel qui a dû siffler seul suite à l’empêchement de dernière minute de son binôme. La rencontre s’est déroulée dans une ambiance surchauffée par une tribune exemplaire, tout autant que les 2 équipes sur le terrain.

 

Place maintenant à la reprise du championnat, samedi prochain, chez un autre adversaire de qualité, Vallauris. On sera encore amoindri, mais on ira tenter de chercher la victoire, comme toujours.